| nicow | | Arwïn sera mon nom | | Chercheur de Dragon |  |  | | 125 messages postés |
|  Posté le 12-11-2007 à 23:01:16  
| La Dimension collective
Je tient en premier temps vous précisez que ce texte ne vient pas de moi loin de là, mais d'une personne beaucoup plus intelligente qui n'est qu'en autre Mr de Crayencour, mon professeur de religion. Ils nous présente ici la dimension collective dans tout les domaines, c'est qu'en autre une leçon de vie, loin d'être barbante. En espérent que vous lirez le texte dans son integrale.
INTRO
Le fait d’adhérer à un système de valeurs fondamentales présente une dimension collective ou communautaire. En effet, il implique l’appartenance de l’adepte à un groupe : la communauté est formée de tous ceux qui ont pris le même engagement . Cette communauté se définit précisément par cette identité collective, perçue par tous ses membres comme son fondement, sa raison d’être. Celui qui s’y est engagé a donc un devoir de fidélité non seulement envers soi-même, mais également à l’égard du groupe tout entier . Cette dimension collective de la fidélité implique elle-même deux obligations qui sont essentielles (c'est-à-dire vitales) pour le groupe : la responsabilité et la solidarité .
1. RESPONSIBILITE
La responsabilité, c’est la capacité pour l’adepte de répondre de ses actes (paroles, écrits, actions), c'est-à-dire de se justifier, et le cas échéant, de préparer les dommages qu’il aurait causés. Le seul fait d’appartenir au groupe engage sa responsabilité , car tout individu vit sous le regard des autres, qui sont amenés à suivre son exemple (bon ou mauvais) ; il est donc exclu pour lui, s’il veut être fidèle, de faire n’importe quoi, et surtout d’agir en contradiction avec les valeurs fondamentales auxquelles il a souscrit.
2. SOLIDARITE
La solidarité, c’est la conscience qu’ont les membres du groupe, à la fois de leur interdépendance – du fait de leur communauté d’intérêts et de responsabilités – et des obligations mutuelles qui en écoulent . La fidélité commande un comportement solidaire de la part de tout membre du groupe. Ce comportement solidaire peut s’envisager dans une double perspective, positive et négative .
2.1 POSITIVEMENT
- Positivement, il s’agira de promouvoir tout ce qui peut contribuer à la vitalité, à la solidité et à l’honneur de la communauté . Cela suppose d’abord que chaque membre s’applique à respecter lui-même les valeurs fondamentales communes, car c’est le minimum que le groupe est en droit d’attendre de lui, sous peine d’auto exclusion . De plus, l’adepte se doit de préserver ces valeurs dans leur pureté originelle, sans les modifier fondamentalement ou les détourner de leur sens.
L’obligation de solidarité en implique à son tour une autre : l’obligation de participation . En effet, l’adepte doit prendre une part active à la vie du groupe, car la vitalité de celui-ci dépend du comportement de chacun de ses membres ; bien plus, le groupe ne peut vivre sans l’apport de ceux-ci. Cette participation active pourra s’exprimer de bien des manières. Elle impliquera, par exemple, de répandre les valeurs communes autour de soi, voire même de recruter un maximum d’adeptes par le biais de la propagande ; ou encore, de défendre ces valeurs si elles sont attaquées.
D’autre part, la solidarité présente aussi une dimension verticale : c’est le lien qui unit le membre du groupe avec tous ceux qui l’ont précédé et avec tous ceux qui viendront après lui . La fidélité, en effet, exige que l’adepte s’attache consciencieusement à transmettre aux suivants le message dont il est dépositaire – et cela par respect tout à la fois pour le message lui-même, pour ceux dont il l’a reçu et pour ceux auxquels il le transmet.
2.2 NEGATIVEMENT
-La face négative de la solidarité consistera, à l’inverse, à s’interdire tout ce qui peut affaiblir le groupe en portant atteinte à son intégrité, à sa vitalité, à sa solidité, à son honneur . La moindre des chose, à cet égard, sera que l’adepte ne renie pas son engagement : sauf raisons gravissimes, il ne peut se permettre de rependre sa parole –en d’autre termes, de se montrer infidèle, ou de mauvaise foi.
Si l’adepte ne respecte pas l’obligation de fidélité dans sa dimension collective, son comportement sera logiquement interprété comme une "trahison" par la communauté ; il sera considéré comme parjure, mis au ban de la société,… Une telle réaction peut se comprendre : la conscience collective appréhende en effet les terribles conséquences de ce geste . Le comportement du dissident sème le doute dans l’esprit des autres membres, et sa défection affaiblit la communauté tout entière, qui peut se trouver anéantie si le mouvement fait tache d’huile.
2.3. CONCLUSION
En conclusion, la fidélité est donc un devoir essentiel, une vertu primordiale pour l’existence individuelle autant que pour la vie communautaire.
Comme ce texte est d'utilité scolaire, ce texte amène à se poser des questions sur le thème du texte. Les questions seront alors bienvenue en espérent y répondre aussi bien que je le pourrait.
Edité le 26-11-2007 à 16:10:19 par Tionah
--------------------
JE SERAIS PAS UN PEU FOU?
On n'a rien inventé de mieux que la bêtise pour se croire intelligent. [citation belge]
 |
|
